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La moto volante . Une technologie anti - gravitationnel ?

La  moto  antigravitationnel  de Viktor  Grebennikov

 

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   Viktor Stepannovitch Grebennikov (1927-2001) est un naturaliste et entomologiste russe, dont les recherches portaient sur les abeilles et autres insectes volants.

   En 1988, il annonce une découverte qu'il aurait faite en étudiant la structure de la chitine des insectes et qui aurait amené à la construction d'une sorte de plateforme de lévitation. Il raconte qu'il a effectué des vols au-dessus de la campagne russe sur cette plateforme se déplaçant sans moteur .

 

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Grebenikov  raconte  sa   découverte  .

    Au cours de l’été 1988, alors que j’étais en train d’examiner au microscope les enveloppes de chitine d’insectes avec leurs antennes en forme de plumes et la plus fine structure d’ailes de papillons. Mon intérêt se porta sur une microstructure au  rythme surprenant d’un détail de gros insecte.

   C’était une composition extrêmement bien ordonnée, comme si elle avait été imprimée sur une machine complexe selon des calculs et des plans détaillés spéciaux. Comme je le voyais, la structure spongieuse compliquée n’était manifestement pas nécessaire que ce soit pour la résistance du détail ou sa décoration. Je n’avais jamais observé quoi que ce soit dans la nature, dans la technologie ou dans l’art, qui ressemble à cet ornement microscopique.. Cette structure étant tridimensionnelle, je n’ai pas pu, jusqu’ici, la saisir ni en dessin, ni en photo.

   Pourquoi un insecte a besoin de ça ? De plus, à part au moment du vol cette structure au bas du logement de l’aile n’est jamais visible. Etait-ce peut-être la balise d’onde avec « mon » effet de structures à cavité multiples ? Cet été où j’ai eu vraiment de la chance (je n’ai pas pu observer ces insectes, ni auparavant, ni plus tard), il y avait beaucoup d’insectes de cette espèce que je capturais la nuit.

   J ’ai placé le petit morceau de chitine concave sur la lame du microscope pour pouvoir encore examiner ses cellules aux étranges formes étoilées sous un grossissement supérieur. J’ai à nouveau admiré ce chef d’oeuvre de la nature. J’allais placer sur le premier morceau et à l’envers (sans y avoir vraiment réfléchi) un second morceau possédant la même structure cellulaire étrange. Et alors là ! Le petit morceau  s’est dégagé de mes brucelles et est resté suspendu au dessus de l’autre morceau sur la lame du microscope pendant quelques secondes, puis il a fait une rotation vers la droite de quelques degrés, a glissé à droite, a tourné ensuite dans le sens antihoraire, s’est balancé et c’est seulement à ce moment là qu’il est tombé d’un seul coup sur le bureau.

 



Imaginez un peu ce que j’ai ressenti à ce moment-là ! Quand j’ai repris mes esprits, j’ai lié quelques parties ensemble avec un fil – chose pas facile à faire et que je n’ai pu réussir qu’en les mettant en position verticale. J’obtins alors un bloc de chitine à plusieurs couches et je le plaçai sur le bureau. Même un objet relativement plus gros  comme une punaise ne pouvait pas tomber dessus.
 Quelque chose l’a poussé vers le haut et de côté. C’est quand j’ai fixé la punaise sur le dessus du bloc, observant, des choses tellement impossibles et incroyables (la punaise devenant pendant quelques instants invisible) que j’ai réalisé que ce n’était pas une balise, mais quelque chose d’entièrement différent. Je devins encore plus excité lorsque tous  les objets autour de moi devinrent flous et tremblants. Je fis en sorte de reprendre mes esprits, avec grand effort, en deux heures et je continuais à travailler. C’est ainsi que tout a commencé.

 
Certes, il reste encore beaucoup de choses à comprendre, vérifier, tester. Je parlerai certainement à mes lecteurs des plus petits détails de ma machine, des principes de sa propulsion, des distances, des hauteurs, des vitesses, de l’équipement et de tout le reste mais dans mon prochain livre.

J’ai fait mon premier essai de vol, plutôt raté et très dangereux, dans la nuit  du 17 mars 1990. Je n’avais pas eu la patience d’attendre l’été, et j’ai négligé d’aller dans un endroit désert. Je savais déjà que cette nuit était le moment le plus dangereux pour ce genre de travail. Et j’avais eu de la malchance depuis le tout début. Les blocs du panneau du côté droit de la plateforme d’ascension se collaient sans cesse. J’aurais pu régler le problème convenablement et tout de suite, cependant, j’ai négligé de le faire. J’ai décollé tout juste au milieu du campus de l’Académie d’Agriculture, en supposant, à tort, que personne ne serait éveillé à une heure du matin et ne me verrait. Le décollage s’est bien passé, mais j’ai été pris de vertige en quelques secondes quand les fenêtres éclairées des bâtiments du campus se sont comme enfoncées en dessous de moi. J’aurais dû atterrir juste à ce moment là, cependant je suis resté en l’air ce qui était une erreur parce qu’une force puissante  m’a arraché le contrôle de mon mouvement et de mon poids et m’a entraîné en direction de la ville…

Tiré par cette énergie incontrôlable, inattendue, je passais sur le second cercle des immeubles de neuf étages de la zone résidentielle de la ville (ils couvrent deux grands cercles avec des immeubles de cinq étages, dont les nôtres) ensuite je passais sur un champ voisin enneigé et la grande route de la citée académique …l’immensité sombre de Novosibirsk me cernait, très rapidement. J’approchais déjà d’un groupe de hautes cheminées d’usines.

 


Il fallait faire quelque chose et le faire vite. Et j’ai dominé la situation mais avec de grands efforts. Finalement, j’ai réussi à opérer un réglage d’urgence des blocs du panneau et mon mouvement horizontal s’est ralenti, mais alors je devins rapidement nauséeux. J’ai réussi à stopper ce mouvement horizontal au 4ème essai au moment où ma plateforme survolait Zatulinka, zone industrielle de la ville.

 Les cheminées sinistres fumaient silencieusement juste en dessous de moi. Je pris un court temps de repos, si on peut appeler repos  quelques minutes de suspension au-dessus d’une clôture d’usine éclairée. Je glissais en arrière après m’être assuré que la « mauvaise énergie » était passée toutefois pas en direction du campus de l’académie d’agriculture mais à sa droite, vers l’aéroport. Je fis cela pour brouiller la piste au cas où quelqu’un m’aurait vu. Et c’est seulement à mi-chemin de l’aéroport sur quelque champ sombre, et personne dans les alentours que je suis d’un seul coup revenu à la maison.

 

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01/01/2016
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