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l' Arabie Saoudite éxécute ses opposants .

 
 
 

L’Arabie saoudite a exécuté 47 personnes condamnées pour «terrorisme» dont le dignitaire chiite Nimr Baqer al-Nimr, figure de la contestation contre le régime, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.

 

Virulent critique de la dynastie sunnite des Al-Saoud, le cheikh chiite Nimr Baqer Al-Nimr a été le fer de lance d’un mouvement de protestation qui avait éclaté en 2011 dans l’est du pays. C’est dans cette région que vit l’essentiel de la minorité chiite, qui dénonce sa marginalisation par les autorités. Nimr Baqer Al-Nimr avait été condamné à mort en octobre 2014 pour sédition, désobéissance au souverain et port d’armes par un tribunal de Riyad.
 
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Un manifestant yéménite dénonce la condamnation à mort du cheikh chiite Nimr Baqer Al-Nimr devant l’ambassade d'Arabie saoudite à Sanaa, en octobre 2014.

 

 

 

 
Le  Printemps  Saoudien  .
 
Si l'Arabie saoudite est effectivement riche, une grande part de sa jeunesse peine à trouver du travail, que ce soit dans le secteur public ou privé. La croissance de l'économie, qui pèse 430 milliards de dollars (environ 306 milliards d'euros), a largement profité à l'élite des affaires —en particulier à tous ceux qui sont liés à la famille régnante— mais ne fournit pas d'emplois aux milliers de diplômés qui sortent chaque année de l'université. Ladite élite rechigne à embaucher des Saoudiens, trop chers, et contribue à l'augmentation du chômage des locaux en recourant à la main-d'œuvre étrangère.
 
Le royaume est à la croisée des chemins. Soit il propose un programme de réformes politiques conséquentes pour apaiser la jeunesse, soit il va au devant de graves troubles dans les mois qui viennent.
Et pour répondre aux demandes du peuple, ces réformes devraient en premier lieu donner naissance à une constitution écrite, limiter les multiples cercles royaux du pouvoir, définir les règles de la succession monarchique, instaurer un parlement élu et ouvrir la sphère politique à la société civile.
Il n'est plus possible de biaiser au moyen d'une rhétorique islamiste qui proclamerait «Notre constitution, c'est le Coran».


03/01/2016
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