Therapie médicale
Une imprimante 3D pour fabriquer de la peau artificielle .
La bio-impression est l’un des secteurs qui évolue le plus dans l’industrie 3D et espère aller encore plus loin en créant des organes fonctionnels dans quelques années. C’est dans ce contexte que des scientifiques de l’Université Carlos III à Madrid, du Centre de recherche Energie, Environnement et Technologie, de l’hôpital Gregorio Maranon et BioDan, ont créé une bio-imprimante pour fabriquer de la peau humaine qui pourrait servir à effectuer des greffes ou pour tester des produits chimiques et pharmaceutiques.
Les scientifiques ont affirmé que la qualité de leur premier prototype permettra de commercialiser assez rapidement cette peau imprimée : leur bio-imprimante reproduit complètement la structure naturelle de la peau.
Le processus d’impression consiste à créer des couches naturelles de peau en commençant par l’épiderme qui protège des agressions extérieures, puis par le derme qui est la couche la plus épaisse dans laquelle se trouve les fibroblastes c’est-à-dire les cellules responsables de la production de collagène et d’élastine.
Concernant le développement de tissus, les scientifiques ont développé leur propre biotine brevetée qui contient du plasma humain, des fibroblastes et des kératinocytes obtenus grâce à des biopsies cutanées. Cette biotine est déposée en couches très précises par l’imprimante. « Savoir comment mélanger les différents composants biologiques, dans quelles conditions on doit les traiter pour ne pas détériorer les cellules et comment déposer correctement le produit est fondamental« , explique Juan Francisco del Cañizo, chercheur à l’Université Complutense de Madrid.
Le Tideglusib . Un médicament contre Alzheimer, future solution contre les caries?
La revue Nature avait publié ce lundi 9 janvier 2017 dans sa rubrique scientifique les conclusions d' une équipe de chercheurs du King's College de Londres qui va ravir les réfractaires de la fraise.
Leur étude montre que le Tideglusib, médicament traditionnellement utilisé pour traiter les cas de maladies d'Alzheimer, stimulait la régénération dentaire. Une piste qui, si elle était confirmée, serait une alternative aux plombages.
Les chercheurs ont travaillé sur des souris dont les dents ont été percées. Les scientifiques ont ensuite appliqué des éponges de collagène imbibées du médicament à l'intérieur des cavités durant 4 à 6 semaines. Il stimule dans un premier temps les cellules souches de la dent qui du coup se régénère. Dans un second temps, il génère une couche protectrice sans abîmer la dent, ce que les prothèses et autres couronnes ne peuvent faire.
Reste à savoir si cela est transposable aux êtres humains dont les cavités dentaires sont significativement plus grandes que celles des souris. Les chercheurs reproduisent actuellement leurs résultats sur des rats dont les cavités sont quatre fois plus grandes que celles des souris.
Guerir les grands brulés dans le futur
La guerison des grands brulés dans le futur se fera grace à l' emploi d' appareil qui emettront des champs magnetiques bien precis .
Le corps baignera dans un jeu de lumières spécifiques .
L'iridologie, la santé par les yeux
Etablir un bilan de santé à partir de l’étude des yeux est la mission que s’est donné l’ iridologie. Cette technique originale se base sur les caractéristiques de l’iris. Comment se déroule une telle étude et quelle valeur lui accorder, voici toutes les explications.
L’iris est la partie colorée de l’œil, au centre duquel il y a la pupille, en noir. Les iridologues pensent que chaque partie du corps y est représentée. Il serait donc possible de décrypter l’aspect des yeux et ainsi d’établir un diagnostic médical.
L’idée d’une corrélation entre les yeux et l’état de santé était déjà envisagée 1000 ans avant notre ère. Mais c’est un médecin hongrois qui a, le premier, formulé cette pensée en tant que discipline médicale. C’était à la fin du XIXe siècle. Sa conviction lui serait venue d’une expérience vécue plus jeune.
Il aurait un jour recueilli une chouette et lui aurait accidentellement cassé la patte. Juste après cela, une tache serait apparue dans l’œil de l’animal. Des années plus tard, il constata qu’un de ses patients qui avait la jambe cassée, avait, sur l’iris, une tache semblable à celle qu’il avait remarqué sur la chouette.