Bm77

En  lisant  l'  article  suivant  , vous  pourrez  vous  projetez  dans  le  futur  pour  entrevoir  la  therapie  des  grands  brulés  .

Avec  le  developpement  technologique  ,  les  imprimantes  3D  imprimeront  directement  sur  le  corps  du  brulé  des  peaux  crées  artificiellements  .  La  peau  sera  comme  projeter  sur  la  peau  detruite  du  brulé  .  Elle  s' y fixera  grace  à  l'  impression 3D  . Bien  entendu  un  produit  sera  déposé  sur  la  peau  detruite  du  brulé  . Produit  qui  facilitera  l' implantation de la nouvelle  peau  .

En alliant la science médicale, la biologie cellulaire, l’hydrogel et l’impression 3D, deux étudiants ingénieurs de l’Université de Toronto ont fabriqué une imprimante 3D capable d’imprimer de la peau humaine fonctionnelle et permettant ainsi un nouveau traitement prometteur pour soigner les brulures.

Outre les nombreuses applications de l’impression 3D dans l’industrie, le plus impressionnant reste l’utilisation de cette technologie dans le domaine médicale. Impression de prothèses et d’implants, simulations d’opérations chirurgicales complexes, la liste est longue. Des recherches sont également en cours pour fabriquer des imprimantes 3D capables d’imprimer des organes humains.

Baptisé PrintAlive, cette bio-imprimante a été créée par Arianna McAllister and Lian Leng en collaboration avec les professeurs Axel Guenther et Boyang Zhang ainsi que le Dr Marc Jeschke qui dirige un centre hospitalier pour grands brulés.

Cette machine est capable d’imprimer de grandes couches de tissu avec les follicules pileux, les glandes sudoripares et autres complexités de la peau humaine. Cette peau naturelle recréée offre la possibilité d’une greffe de peau sur demande pour les grands brulés. Plus important encore, ce dispositif utilise les propres cellules du patient éliminant ainsi les problèmes de rejets des tissus par le système immunitaire.

Actuellement, le traitement pour les grands brulés consiste notamment en une autogreffe, c’est-à-dire de prélever des tissus sains à d’autres endroits du corps pour que ceux-ci soient greffés sur les zones atteintes. La machine utilisant les propres cellules du patient, Arianna McAllister explique que cela « éliminerait complètement le rejet immunologique, la nécessité d’une autogreffe douloureuse et le don de tissus. »

Pas plus grand qu’un micro-ondes, ce dispositif est facilement transportable et peut imprimer des greffons de peau n’importe où. Ceci pourrait révolutionner les soins liés aux brulures dans les zones rurales et les régions en voie de développement à travers le monde. De plus, cette bio-imprimante n’est pas coûteuse à produire et un hôpital d’une petite ville pourrait se permettre d’en acheter une.