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La Chine construit ses propres avions de combat .

 

Les Chinois ont commencé à construire des avions de combat, en copiant des appareils soviétiques des années 60-70. Au cours des deux dernières décennies, la Chine a comblé le fossé technologique qui la séparait presque totalement de l’Occident, pour devenir l’un des constructeurs d’avions militaires reconnus. L’avion chinois J-10B possède un radar AESA (similaire au F-35), et a un revêtement fait de matériau absorbant radar permettant de réduire la surface réfléchissante qui le met à égalité avec le F-16 et le Mitsubishi F-2 des aviations américaine, japonaise et sud-coréenne. La Chine projette de se doter de 300 à 500 de ces appareils. Bien que, en 2014, la Chine ait achevé la construction de nouvelles capacités de production aéronautique qui pouvaient assurer un rythme de 100-200 avions de chasse par an, elle n’a produit en 2015 que 24-26 avions J-10B. L’explication réside dans la préparation d’une ligne de production du nouvel avion J-20.

 

 

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Le premier jour de 2016, la Chine a annoncé que, cette année, elle entamait la production en série de l’avion furtif J-20. À cet égard, elle a publié des photos de la dernière copie du J-20 issue de Chengdu Aerospace Corporation, avec le numéro d’enregistrement 2101, ce qui signifie l’entrée dans une nouvelle phase de la production. Les huit premiers prototypes J-20 du programme de test ont été enregistrés avec la série de chiffres de 2001-2017.

 

La Chine brise le monopole américain de l’avion «invisible».

 

 

Cet événement vient briser la suprématie américaine comme l’unique opérateur d’avions ce combat de cinquième génération. La Chine se propose ainsi de se doter de 300-400 J-20 pour remplacer la flotte obsolète des bombardiers tactiques de Type J 8 et Q-5. Pour la conception et le développement du F-35 capable de fonctionner sur des pistes normales et sur porte-avions, ou décoller et atterrir verticalement, les États-Unis ont mis 20 ans et cela a coûté 400 milliards de dollars. L’avion J-20 est un peu plus modeste, avec seulement huit ans de conception et de test. Le J-20 est propulsé par deux moteurs russes AL-31F de 12.500 kgf, qui équipent les avions Su-30MKK ou Shenyang J-11. Contrairement au F-22 américain, le J-20 n’a pas de moteurs à traction vectorielle. Il est inférieur aux F-22 et F-35 dans les manœuvres serrées à cause du rapport poussée/masse des sous-unités, et a également une avionique inférieure. La Russie va commencer à fournir à la Chine 24 avions multi rôle de génération 4 ++ de type Su-35 propulsés par des moteurs Saturn 117 S avec une poussée vectorielle de 15 800 kgf, sur lesquels comptent les Chinois, soit pour être en mesure de les copier et les monter sur le J-20, soit en acheter en grandes quantités aux Russes.

 

 

Même si l’avion J-20 n’a pas été conçu comme un avion multi-rôles, capable de combattre les avions américains, japonais et coréens, mais plutôt comme un bombardier, il est le favori de la marine chinoise, puisqu’à son bord il a été installé une ligne de données via satellite pour la transmission permanente des coordonnées GPS des cibles mobiles. Cela permet au J-20 d’être utilisé comme un avion «invisible», spécialisé dans les frappes, à grande distance du littoral, sur les porte-avions et d’autres navires de guerre. Le J-20 pèse 32 t, avec un réservoir interne d’une capacité de 11 tonnes de kérosène, ce qui lui permet de voler 4000 km sans ravitaillement en vol et atteindre Mach 2.1. Etant invisible sur le radar, le J-20 n’est pas vulnérable aux missiles AA et aux missiles antibalistiques des destroyers AEGIS, comme les missile anti-porte-avions DF-21D, qui ont une portée de 1 450 km .



13/03/2017
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