Le TR 3B Américain en visite sur la ville de Paris ?
Le TR-3B, pour "Tactic Reconnaissance-3B", "Darkstar " .
Le "TR-3B", succédait en fait au "TR-3A", une aile volante presque identique, développé plusieurs années auparavant, mais moins grande et biplace. Le TR-3B "Darkstar" était le premier modèle, d'une nouvelle gamme d'appareils à antigravitation, appelée "ASTRA", pour "Antigravity Spatial Tactical Reconnaissance Aircraft" (voilà pourquoi l'appelation "TR-3B" et souvent suivie du terme "ASTRA". Mais ce n'est pas le nom de l'appareil, ce terme désigne en fait la gamme auquel il fait partie).
C'est un engin de forme triangulaire, de 7 à 8 mètres d'épaisseur et d'une centaine de mètres de côté. Les lumières aux trois coins de la structure et la lumière centrale, sont des propulseurs à antigravitation, identiques au système de propulsion des soucoupes volantes. Il peut évoluer en vol stationnaire, décoller et atterrir verticalement, de façon totalement silencieuse. Il peut atteindre des vitesses de 17000 km/heures dans l'atmosphère terrestre et 100000 km/heures dans la stratosphère (il peut voler dans l'espace, en s'éloignant à quelques kilomètres de la Terre, mais en fait il n'a pas était conçu pour ça). Pour l'équipage, il n'y a plus le problème de subir les accélérations en terme de "G", car comme il se trouve dans un engin à antigravitation, il se retrouve à être en apesanteur. Grâce à l'apesanteur, il ne subit pas les contraintes dût à des vitesses considérables.
Voici son fonctionnement, le TR-3B fait appel à deux systèmes de propulsion différents:
Les quatre "lumières" visibles sous l'engin, sont en fait quatre masses de plasma à l'intérieur d'un creux circulaire. Des accélérateurs munis de supra-conducteurs, mettent en rotation de la vapeur de mercure. Ce gaz de mercure est chauffé à de très hautes températures et électrisé, il devient donc un plasma (la rotation infligeait à ce plasma, atteint la vitesse de la lumière). En ajoutant à cette rotation du plasma, un champs électromagnétique, cela permet d'orienter l'axe de rotation des atomes, présent dans le plasma, et donc de provoquer une "pression d'onde", qui va générer un "vide" sous l'engin. L'engin sera donc en "lévitation". Voilà pour la propulsion verticale de l'engin, qui est une propulsion de type "MFD" (Magnetic Field Disruptor).
Pour ce qui est de la propulsion horizontale, elle se base sur des concepts un peu plus complexe. Il s'agit d'une propulsion de type "EMHD", (Electro-Magnéto-Hydro-Dynamique). En voilà le principe. La source d'énergie est fournie par un système de trois réacteurs nucléaires fournissant chacun un maximum de 220 mégawatts. Ces trois réacteurs sont placés l'un à la suite de l'autre dans une enceinte en forme d'anneau torique. De la vapeur de sodium issue du premier réacteur pénètre dans le deuxième réacteur où elle est à nouveau chauffée et accélérée. En restituant son énergie sous forme d'électricité dans le tunnel "MHD" du second réacteur, la vapeur de sodium se refroidit et ralentit avant de pénétrer dans le troisième réacteur. L'enceinte contenant les 3 réacteurs étant un circuit fermé, le processus se répète indéfiniment.
Comme pour tout réacteur nucléaire, il est possible de moduler la puissance du système en enclenchant plus ou moins profondément les tubes de ralentissement du réacteur. Ces réacteurs fournissent donc l'énergie à la propulsion "EMHD" horizontale. L'engin se déplace donc par la combinaison des deux modes de propulsion (MFD et EMHD) et par la concentration d'une énorme charge électrique au point focal d'un faisceau laser. Il se forme alors à ce point focal une boule de plasma de charge électrique négative. L'énorme différence de potentiel existant entre la ligne de charge électrique positive de la cavité résonnante et le "point", de charge électrique négative de la boule de plasma crée une accélération électrocinétique de l'air entre le fuselage et la boule de plasma. En déplaçant le faisceau laser et donc la boule de plasma formé à son point de focalisation, on peut orienter la direction de la propulsion électrocinétique.
En vol stationnaire, le système de "cavité résonnante" (la boule de plasma), n'est pas employé. Elle ne l'est que lorsque l'appareil veut se mettre en mouvement, le laser se focalise sur une cible virtuelle, dans la direction que l'appareil veut emprunter. Voilà une vidéo du TR-3B dans laquelle vous verrez la "boule plasma" en question:
Et la conduite se fait bien-sûr en agissant sur les trois "moteurs", situés au coins de l'engin. Le déplacement dans un espace tri-dimensionnel se fait bien par rapport aux trois axes: X,Y,Z. Voilà pourquoi trois systèmes directionnels suffisent, pour diriger l'engin (au lieu des quatre directions habituelles: avant, arrière, gauche, droite, lorsque l'on est sur la terre ferme). Malgré toutes ces avancées technologiques, le TR-3B n'a pas encore tout-à-fait les capacités de vol d'une "vraie" soucoupe (entre autres parce qu'il ne peut séloigner très loin de la Terre, quand il est dans l'espace).
Dans le cadre de missions militaires, l'appareil emporte un équipage de 4 hommes: un pilote, un ingénieur chargé des systèmes de défense et de contre-mesures, un ingénieur qui s'occupe des propulseurs et un dernier membre surveille le système de confinement des réacteurs nucléaires. la visibilité est assurée pour le pilote, par un système d'imagerie de "réalité virtuelle" dans un casque "high tech", puisqu'il n'y a aucun hublots ni verrières sur le TR-3B. Ce dernier est opérationnel depuis 1986.
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