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Les Skates électriques

 



rocket skates

 

 

A peine plus gros qu’une chaussure de ski, ces patins de 3 kilogrammes chacun affichent des performances tout à fait honorables : une vitesse de pointe de près de 20 km/h pour une autonomie de 13 km. Mais sont ils faciles à manoeuvrer ? Peut on s’en servir au quotidien ?

 

Pour nous faire notre propre opinion, nous avons rencontré la semaine dernière Antoine Sébis d’Eco-Riders, une société spécialisée dans la mobilité électrique, et qui assure l’importation exclusive du produit d’Acton en France.

Deux fois plus légère qu’un solowheel ou qu’une trottinette électrique, la paire de rollers est effectivement facile à prendre en main et se fixe aux pieds, sous les chaussures, en quelques instants.

Nous craignions que ces rollers fonctionnent comme les Heelys, ces chaussures à roulettes très populaires dans les cours d’école… et les infirmeries. Mais les Rocket Skates disposent d’une troisième roue,  en plus des 2 roues latérales, assurant leur équilibre même à l’arrêt. Le patineur garde toutefois la liberté de se déplacer sur la pointe des pieds, pour monter des escaliers ou s’arrêter brutalement par exemple.

 

Une fois paramétrés depuis une application sur smartphones (mode normal ou intensif, pied conducteur, etc…), les patins sont prêts  à l’emploi mais le patineur doit donner un petit coup de talon pour activer la propulsion. Il suffit alors de se pencher légèrement en avant pour avancer.

Les premiers instants sont perturbants et il faut impérativement décaler ses jambes, pied droit avant et pied gauche arrière dans notre cas, pour garder son équilibre. L’autre difficulté est de doser la vitesse des rollers. « C’est comme une pédale d’accélération. Plus on appuie plus on accélère.  » nous explique notre guide. Et c’est effectivement l’angle du pied conducteur qui permet d’accélérer ou de freiner.

 

Techniquement, ce n’est donc pas du « patinage » et la sensation de glisse se rapproche de celle de rollers en ligne, dans une descente, ou plus précisément quand on passe sur un revêtement difficile, qu’on abaisse son centre de gravité et qu’on décale ses pieds pour faire face à toute aspérité de la route.

 

Selon Antoine Sébis, trois ou quatre sessions de 30 minutes suffisent pour maitriser ces rollers électriques et envisager de silloner la ville à une vitesse de l’ordre de 10 km/h mais pouvant atteindre près de 20 km/h.

Facturés près de 1000 euros, ces patins ambitionnent de révolutionner les déplacement en  villes en constituant une alternative aux vélos et aux transports en commun. Mais leur silence, leur compacité et leur vitesse modérée, pourraient aussi leur ouvrir les portes des centres commerciaux, universités et autres grands bâtiments sous réserve que la législation et les mentalités évoluent.

 



26/12/2015
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