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Marine Le Pen . Un programme politique et économique pro MEDEF ?

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Depuis plusieurs jours, l’argument selon lequel la « fibre sociale » du Front national serait ce qui attire les électeurs vers lui, ne cesse d’être répété dans les médias.

 

Pour le vérifier, il suffit de consulter le site  de  l'  observatoire  de  l' activité  des  députés  à  l'  assemblée  national  site de . En s’intéressant à la fiche des élus FN, à leurs propositions de loi ou encore aux questions qu’ils ont jugé primordiales de poser à l’actuel gouvernement, on peut aisément s’apercevoir que la fibre sociale de ce parti n’est qu’une fable.

 

Rien sur le SMIC, rien sur la défense des retraites, rien sur l’éducation, rien sur la santé, les élus frontistes ont jugé bon de faire passer bien d’autres sujets en priorité. La politique à l’égard des populations Roms a par exemple fait l’objet d’une intervention de chacun de deux élus. Gilbert Collard a ainsi pu s’étendre sur ce qu’il nomme « le problème roumain » (octobre 2013) tandis que Marion Maréchal-Le Pen félicitait le ministre de l’intérieur Manuel Valls pour ces propos dénonçant « le fait que la majorité des Roms ne souhaite pas s’intégrer dans le pays » (mars 2013).

 

 

L’ami des patrons 
et du système capitaliste

 

Le FN veut s’attaquer à la fraude. Mais à celle supposée des citoyens, pas à celle des capitalistes. Feignant de vouloir soutenir la Sécurité sociale, il prétend « lutter sans merci contre les abus ». S’appesantissant avec force détail sur les « arrêts de confort » et « les cartes Vitale en surnombre ». Mais il ne dit rien des fraudes aux cotisations sociales dont se rendent coupables les employeurs et qui compteraient pour 20 à 24 milliards d’euros (contre 2 à 3 milliards pour les premières).

 

Dans un chapitre nommé « L’allégement du coût du travail », le parti extrême montre qu’il est bien à droite puisqu’il propose une diminution des cotisations sociales salariales afin d’augmenter les salaires en net. Au final, il prend d’une main le salaire socialisé (mettant en danger le système de retraite) et le redonne de l’autre au travailleur. Permettant ainsi au patronat d’augmenter sa plus-value. Tout en marmonnant en une ligne que « la condamnation de la fraude fiscale sera renforcée », histoire de ratisser large. Il revendique en outre la simplification du bulletin de salaire, une place plus importante à l’esprit d’entreprise dans les programmes scolaires et l’apprentissage dès quatorze ans. Comme aurait pu le faire le CNPF (Conseil national du patronat français, ancêtre du Medef) dans les années 1970.

 

Pour  lire  l'  article  dans  son  integralité   , cliquez  sur  le  lien ci - dessous  .

 

Le Front national, xénophobe à souhait et antisocial à sang ...

 

 

 

  

 


06/01/2016
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