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Tsunami sur New - York ?

 
 
 
 
 
 

  lorsque  vous  lisez  le  livre  de  NED   DOUGHERTY  "   Voie  express  pour  le  paradis  "  .  Suite  à  une  N D E  ,  se  personnage  aurait  eu  la  vision  d'  un  tsunami  qui  s'  abattrait   sur  toute  la  côte  Est  des  Etats - Unis  .

 
 
 

 

 

Environ six mois avant les attentats du 11 septembre 2001 parut aux États-Unis dans l'indifférence quasi-générale le livre autobiographique d'un dénommé Ned Dougherty intitulé "Fast Lane for Heaven" (livre qui est maintenant traduit en français aux éditions « Le Jardin des Livres » sous le titre "Voie Express pour le Paradis" et disponible partout en France).

Dans ce livre, Ned Dougherty explique comment, alors qu'il était millionnaire, avait ses entrées dans la jet-set et menait une vie de fêtard patachon, entouré de mannequins new-yorkais, de dealers de cocaïne et courtisé par une multitude d'admirateurs (évidemment intéressés principalement par son argent), il fut une nuit, à la sortie de l'une des boîtes de nuit dont il était le propriétaire, victime d'une crise cardiaque.

Il connut ce que l'on appelle une NDE (near death experience), au cours de laquelle il retrouva un ancien ami mort au Vietnam, traversa en sa compagnie un tunnel énergétique et se retrouva finalement dans la Lumière du Christ. Il y reçut d'extraordinaires révélations et comprit que son heure n'était pas encore venue, qu'il allait devoir retourner à la vie physique, à notre plan d'existence, qu'il avait une mission d'information à y accomplir.

Une fois sorti d'affaire, il décida de renoncer à sa vie de débauche et de se consacrer à faire le bien autour de lui. Quelque temps plus tard (c'était à peu près un an avant le 11 septembre 2001), un Ange lui montra sous différents angles la vision terrible des deux tours jumelles du World's Trade Center en train de s'effondrer dans un amas de gravas, de poussière et de fumée. Il contempla l'abomination de ce spectacle. Il éprouva la peur de tous ceux qui se retrouvaient brutalement confrontés à la mort alors qu'ils n'y étaient pas préparés. Il éprouva aussi la souffrance des blessés rescapés, le chagrin des familles des victimes, et il relata en détails cette vision dans son livre (sorti donc aux États-Unis plusieurs mois avant l'effondrement des tours).

Or, peu de temps après, le même Ange lui a montré une seconde vision (également relatée dans son livre) : on lui a présenté, comme la première fois sous différents angles, plusieurs scènes au réalisme saisissant. Mais cette fois, la vision lui a montré un puissant séisme sous-marin au large des îles Canaries. Ce séisme provoquait une onde tellurique et déclenchait en surface une vague gigantesque (un genre de raz-de-marée) qui se déplaçait et mettait 8 heures à atteindre la côte est des États-Unis, se renforçant et s'amplifiant tout au long de son parcours, au point d'atteindre plus d'une centaine de mètres de hauteur en arrivant sur la côte, à proximité de la ville de Washington, où tout était détruit, où toute forme de vie était anéantie, et pas seulement à Washington, mais dans toutes les grandes villes de la côte est, du nord de New York jusqu'à Miami !!! On lui a également montré la faillite des compagnies d'assurance, incapables de faire face aux indemnités massives qu'elles auraient été sensées prendre en charge, entraînant dans leur naufrage l'ensemble du système bancaire, financier et économique mondial. 

 

Le tsunami mettra 8 heures pour atteindre la côte Est des états unis.

 

 

 

C'est le très populaire blog anglophone Slashdot qui l'évoque ce mercredi, générant naturellement une cascade de réactions. Ce post fait un lien vers un article vers le site Science & Nature de la BBC d'octobre 2000, Mega-tsunami: Wave of Destruction (Mega-tsunami: vague de destruction), dans lequel une catastrophe d'une ampleur dramatique est décrite à partir de l'effondrement partiel d'un volcan situé sur l'une des îles Canaries, au large du Sahara occidental. Cet article repose lui-même sur les travaux du professeur Bill McGuire, et son livre Apocalypse: a Natural History of Global Disasters, et développe l'information déjà diffusée par la BBC : Action urged over giant wave threat. Cette première enquête rapporte l'avertissement lancé par des experts en géologie de l'University College de Londres au gouvernement anglais au sujet d'une "gigantesque vague qui pourrait détruire de nombreuses communautés côtières". Ils évoquent "l'effondrement d'un volcan aux Canaries (qui) pourrait envoyer un mur d'eau de plusieurs centaines de mètres de haut qui balaierait par-delà de l'Atlantique", mais aussi pouvant "submerger une grande partie de la côte occidentale de l'Angleterre."


Scénario catastrophe


Les experts insistent sur le fait que ce drame pourrait ne pas avoir lieu pendant des millénaires, mais, comme le rappelle le docteur Simon Day, du Centre de recherche Benfield Greig Hazard, l'état actuel du volcan Cumbre Vieja sur l'île de La Palma est tellement instable qu'il pourrait tout simplement "s'effondrer durant une éruption" et enverrait "un demi-million de milliard (half a trillion) de tonnes de roche s'écraser dans la mer d'un seul coup". Une modélisation informatique démontre qu'un tel événement créerait invariablement ce qu'on nomme un mega-tsunami, provoquant une vague initiale de 650 mètres, qui se déplacerait dans l'océan à la vitesse vertigineuse de 720 kilomètres par heure.


Le professeur McGuire et le docteur Doug Masson du Centre océanographique de Southampton, pondèrent toutefois : "il pourrait y avoir cinq éruptions avant que le volcan ne s'effondre", "ces effondrements peuvent faire des grosses vagues, mais certainement pas à l'échelle qui a été annoncée".


Mais le centre de recherche Benfield Hazard n'est pas aussi réservé sur la question. Selon un communiqué de presse présent sur leur site, Why the only certainly about the La Palma tsunami is that it WILL happen ("Pourquoi la seule certitude au sujet du tsunami de La Palma, c'est qu'il VA se produire"), La Palma est désormais "instable par nature", et une nouvelle éruption (du Cumbre Vieja) engloutirait la moitié de l'île et la vague engendrée "dévasterait le littoral oriental des États-Unis entièrement".


Simon Day a entamé une cartographie de La Palma en 1994. Ses recherches ont permis de découvrir progressivement des douzaines de conduits volcaniques formés durant plusieurs centaines de milliers d'années par l'action de diverses éruptions. Les différents résultats de ces recherches conduisent à la même conclusion : la moitié occidentale du volcan s'est graduellement séparée de la partie orientale (notamment lors de l'éruption de 1949, comme l'indique l'encyclopédie en ligne Wikipedia, lorsque le volcan a glissé de 4 mètres vers la mer, comme le précise l'article du journaliste indépendant Gwyenne Dyer), ajouté au fait qu'en étant chauffée par le magma remontant à la surface, l'eau joue un rôle important de pression sur la roche. Le docteur Day prévient d'ailleurs qu'il existe "une possibilité que l'effondrement puisse plus ou moins survenir au cours du siècle à cause du réchauffement global (de la planète)", entraînant "500 billions de tonnes de rocher directement dans l'océan".


Une vague de 650 mètres de haut


Travaillant de concert avec l'Institut Fédéral suisse de technologie de Zurich pour déterminer l'impact d'un tel événement, le docteur Day évoque une catastrophe qui serait malheureusement bien pire que le drame déjà colossal qui vient de frapper l'Asie du sud-est. Une première modélisation en laboratoire a permis de reconstituer l'effondrement. Les résultats sont incroyables : la roche, en plongeant dans l'océan, pourrait créer une vague de 650 mètres de haut dans la réalité. Day reconnait que "les modélisations reposent toujours sur des incertitudes", mais que ces 650 mètres sont "une estimation prudente", ce qui laisse à penser que les différentes projections pourraient avoir fourni des données plus importantes encore, certaines prédisant "1 à 3 kilomètres", qui perdraient sans aucun doute de la force dans la traversée de l'Atlantique, mais "mesureraient encore plusieurs dizaines de mètres en frappant les États-Unis".


"La question, c'est quand ?"


"La dernière éruption a eu lieu en 1971 et il est possible que les suivantes ne frappent que dans les décennies... ou les siècles à venir." La probabilité d'un tsunami géant dans la prochaine centaine d'année est estimée toutefois par le docteur Day à 5%. Et il restera alors à New-York et aux autres villes de la côte est des États-Unis une chance de se préserver : "les volcans n'entrent pas en éruption sans prévenir", dit McGuire. Mais, comme le rappelle Gwynne Dyer : "les désastres naturels qui affectent la planète entière, que les scientifiques appellent Global Geophysical Events (gee-gees en raccourci), sont au nombre de deux : ceux pour lesquels vous pouvez faire quelque chose, et ceux pour lesquels vous ne pouvez pas. Quand les gouvernements sont confrontés aux premiers, ils peuvent y répondre assez sensiblement."

 

 



25/12/2015
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