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L' Oréal veut recourir à l' impression 3D de peau pour tester ses produits

 

 



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Ci - dessus  L’impulsion laser (en bleue) est dirigée à l’aide d’un miroir sur une cartouche d’encre cellulaire. Celle-ci est composée d’une plaque de verre sur laquelle est étalée un amalgame de cellules. En frappant la surface de la cartouche, le laser provoque la formation de gouttelettes comprenant chacune entre 1 et 50 cellules.

 

L’Oréal vient de nouer un partenariat avec une société américaine pour imprimer de la peau synthétique et ainsi pallier ses énormes besoins en tests dermatologiques.

En 2013, la Commission Européenne avait promulgué une loi interdisant les expérimentations animales pour l’industrie cosmétique. Depuis, les entreprises comme L’Oréal doivent recourir à des solutions alternatives. Pour tester les produits, le groupe français emploie dans son laboratoire à Lyon 60 scientifiques produisant 100 000 échantillons de peau par an, issus de la chirurgie esthétique. Cependant, cette option est à priori trop lente pour un groupe de cette envergure. La société vient donc de nouer un partenariat avec la start-up américaine Organovo afin de recourir à l’impression 3D de peau et de remédier à ce problème.

L’entreprise américaine, créée en 2007, intéresse de plus en plus de laboratoires cosmétiques, mais aussi pharmaceutiques comme Pfizer. En effet, Organovo est capable de produire différents tissus organiques via l’impression 3D : ceux du foie, des poumons, des vaisseaux sanguins, des os, etc.

 

À noter que l’Inserm avait également réussi à développer cette technologie il y a un peu plus de 6 mois, en partenariat avec l’entreprise Poietis, près de Bordeaux.



26/12/2015
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