Police . Partouze entre militaires et policières au commissariat en pleine alerte terroriste!
L’affaire impliquerait deux inspectrices de police de la zone Ouest et huit militaires.
L’information s’est propagée comme une traînée de poudre ces derniers jours au sein de la police. Dans plusieurs zones de la capitale, c’est devenu le sujet de conversation du moment. Huit militaires qui partouzent avec deux policières dans un commissariat, forcément, ça choque, ça interpelle, et ça alimente les conversations entre collègues.
Les faits dateraient d’il y a moins d’un mois. Ils se seraient produits au commissariat de Ganshoren et impliqueraient deux policières et huit militaires. Le chef de corps de la zone Ouest ne confirme pas, mais nous y reviendrons plus loin.
Ce qui est certain, c’est que lors du passage au niveau 4 d’alerte terroriste sur Bruxelles, le commissariat de Ganshoren s’est transformé en site d’accueil pour une vingtaine de militaires. Un étage du bâtiment a spécialement été aménagé en dortoir afin qu’une partie des Chasseurs ardennais puissent y rester la nuit. Ils y ont logé pendant deux semaines au total, avant de migrer une semaine vers le commissariat de Jette.
Pour éviter les longs déplacements vers leur caserne, ces militaires restaient ainsi dormir au commissariat de Ganshoren, une fois leur service terminé, à savoir dès 22 h, chaque soir.
À l’arrivée des militaires dans ce commissariat, plusieurs policiers de la division de Ganshoren ont affirmé que leurs collègues féminines étaient déjà "toutes chaudes et toutes folles" à l’idée de recevoir ces hommes en uniforme.
Selon nos informations , un soir, deux policières, une appartenant à la division de Ganshoren, et l’autre travaillant au dispatching de la zone, seraient passées à l’acte avec huit des vingt militaires dormant sur place.
Ce serait l’officier de police judiciaire en personne qui aurait découvert la scène.
Précisons que ce commissariat ferme ses portes à 22 h, heure à laquelle arrivaient justement les militaires dans leur dortoir de fortune.
Seulement voilà, l’affaire ne serait finalement pas remontée jusqu’à la direction de la zone de police Ouest qui couvre les communes de Molenbeek, Jette, Ganshoren, Koekelberg et Berchem-Sainte-Agathe.
Contacté par nos soins hier en fin de journée, le chef de corps, Johan De Becker, nous a d’abord répondu ne pas être informé de cette affaire, qu’il qualifiait déjà de "grave" si elle venait à être avérée.
S’étant renseigné auprès de membres de la direction de la zone, Johan De Becker nous a recontacté ensuite, précisant que cette information n’était pas connue du service de contrôle interne de la zone et qu’aucune enquête à ce sujet n’avait dès lors été lancée.
Ce qui ne signifie pas pour autant que les langues ne vont pas se délier dans les jours à venir.
Ce qui est certain, c’est que ce genre d’histoire, n’importe quelle zone de police s’en passerait volontiers.
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